Le fameux TBI…Pour certains
enseignants, de nombreux avantages découlent de
son utilisation, que ce soit le pilotage de projets de robotique ou la plus
grande participation des élèves réservés. Afin d’en apprendre davantage, je
vous invite à visionner cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=RgAhlbMc0dU
Je crois que le TBI nécessite une
période d’appropriation et d’adaptation autant pour l’enseignant que pour les
élèves. Toutefois, elle peut être relativement longue si on doit compter sur de
multiples formations et son exploration durant les temps libres. Trop souvent,
le TBI n’est pas exploité à son plein potentiel et il est un projecteur
drôlement coûteux. De plus, malgré la planification d’un plan B, la gestion de
classe peut devenir facilement chaotique si l’enseignant affronte un problème technique
durant une activité nécessitant le TBI.
En fait, comme future enseignante en
adaptation scolaire, j’aimerais connaître et maîtriser les possibilités que le
TBI offre quant à la différenciation pédagogique. Je ne veux pas seulement
importer des SAÉ d’une banque de données. En ce qui concerne le TBI, je ne suis pas encore
convaincue du slogan « Au-delà de la techno, la pédago» et je préférerais un portable pour chacun de mes élèves. En fait, les dépenses monétaires
devraient être priorisées pour répondre à des besoins plus importants comme les services
professionnels (psychoéducateur, orthophoniste, etc) ou le soutien technique en
informatique.
Finalement, le réel
problème est de croire que les TIC peuvent contrer ou prévenir le décrochage
scolaire, car l’impact du TBI sur la réussite n’est pas démontré. L’ancien
premier ministre Charest identifiait la réduction significative du taux de
décrochage scolaire comme étant le but du « projet TBI ». En fait, deux
étudiants du secondaire ayant publié dans Le Devoir résume bien ma pensée :
« il faut être complètement déconnecté de la réalité présente dans les
maisons d'éducation québécoises pour croire qu'on réglera ce problème en mettant
«une grosse bébelle» devant les élèves ». Bref, le problème est plus
profond et complexe. L’intégration des TIC est une réalité de l’enseignant d’aujourd’hui,
mais je crois que d’autres outils sont à privilégier. (Source: http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/05/08/tableau-blanc-interactif-impact-reussite_n_1499064.html
Le TBI
est-il un cadeau empoisonné ? Cache-t-il une bourde gouvernementale ou est-ce
vraiment un outil indispensable et avantageux ? Je vous invite à lire la
section « utilité mise en doute » d'un article sur le tableau blanc
paru dans La Presse.
L'article de la presse que tu nous suggères est bien pertinent. Ai-je bien lu qu'une commission scolaire a payé des TBI au "bas prix" de 5330$? Une vraie aubaine! J'imagine que cette commission scolaire a des orthopédagogues à temps plein, des dictionnaires tout nouveaux tout beaux, des psychoéducateurs ainsi que des orthophonistes dans toutes les écoles? Je crois malheureusement connaître la réponse à la question. Nos gestionnaires sont-ils déconnectés de la réalité à ce point? Qu'est-ce que ça leur prend pour savoir qu'avant d'avoir un joli TBI dans la classe, il faut des ressources professionnelles dans les écoles, comme tu le mentionnes. C'est désolant de voir des choses comme ce que tu nous montres dans ton article, car nous nous apercevons à quel point que, malgré toutes les recherches faites en éducation au Québec, peu nombreuses sont celles prises en considération.
RépondreSupprimerJe t’invite à aller voir ce premier article sur les TBI qui complète bien ton idée.
http://recit.org/index.php/aux_abris_les_tbi_sont_parmi_nous
De plus, je te conseille d’aller aussi jeter un œil sur cet article qui critique les deux points de vue : pour et contre le TBI. C’est un article français, ce qui nous prouve que le TBI ne fait pas l’unanimité à beaucoup d’endroits dans le monde!
http://www.tableauxinteractifs.fr/2010/11/quelques-arguments-en-faveur-du-tbi/
Bonne lecture Geneviève!