dimanche 3 février 2013

Le modèle TPACK


Offrir des expériences d’apprentissage signifiantes pour les élèves? Bien sûr! Le faire en intégrant des outils technologiques? Pourquoi pas… !
Le clip « Un modèle pour mieux saisir l’intégration des technologies en classe » présente le modèle TPACK et vulgarise ses variables et ses composantes. En fait, la proposition est utile, convaincante et intéressante. Depuis le début de ma formation en enseignement, je me suis surtout familiarisée avec la sphère du contenu disciplinaire et celle de la pédagogie ainsi que leur interaction. Toutefois, je suis présentement au stade de la découverte de la sphère technologique, car mes connaissances et mes habiletés sont limitées. Je me questionne sur la façon dont je vais parvenir à développer une SAE pertinente et utiliser efficacement la technologie. Après avoir suivi le cours de TIC, je crois que je serai davantage outillée et que je pourrai transférer mes nouvelles connaissances dans le contexte de mon 4e stage ou de ma future classe. Pour le moment, j’aurais besoin de pratique guidée et d’exemples concrets d’activités intégrant des technologies, car j’ai de la difficulté à bien assimiler les nouvelles notions et la théorie.
Le modèle TPACK est une proposition intéressante, mais je crois qu’il reste un long chemin à parcourir avant de l’implanter efficacement au modèle de l’école québécoise et ce, à grande échelle. Selon moi, ce n’est pas par manque de volonté, mais plutôt par manque de ressources monétaires et professionnelles (ex : individus formés et disponibles).
Finalement, durant le visionnement du clip, j’ai trouvé intéressante la citation du psychologue Albert Bandura, concernant le concept d’auto-efficacité: « la décision pédagogique prise par l’enseignant est influencée par la croyance en ses capacités ». Pour le moment, je crois en mes capacités et je veux les améliorer afin d’être préparée et motivée à intégrer les TIC dans ma future pratique enseignante. Afin d’y parvenir, j’aurais besoin d’un vaste aperçu, un genre « d’A-B-C pour les nuls », pour me guider dans le « comment je peux intégrer adéquatement les TIC ».
Voici un clip que je vous recommande fortement. Il s’agit d’un chercheur (dyslexique) qui encourage « l’apprentissage par le feedback » et « l’enseignement des maths, sans les mots ». Il partage son point de vue et différents résultats de recherche obtenus. Ce clip est un exemple concret de « T+P+C : une expérience d’apprentissage signifiante pour les élèves en intégrant une utilisation efficace de la technologie ».
 
 

1 commentaire:

  1. Allo Geneviève,

    J'adore le lien que tu as mis. En plus d'être très intéressant, il me permet de me questionner. En effet, si nous utilisions davantage d'images et moins de mots, je crois que la vie de nos élèves, principalement en adaptation scolaire, serait beaucoup plus facile! Je travaille dans un organisme où il y a beaucoup de jeunes trisomiques, TED et dysphasique. Lorsque nous donnons des consignes, il est difficile pour eux de saisir l'information. Toutefois, très souvent, lorsque la consigne est donnée sous forme de pictogrammes ou lorsque nous fabriquons une séquence de pictogrammes pour effectuer une tâche, il est beaucoup plus facile pour le jeune de se repérer. Je suis donc tout à fait en accord avec l'homme du vidéo qui dit que la vie serait bien plus facile sans mot! Toutefois, il faut connaître tous ses beaux programmes si l'on veut les utiliser en classe... et souvent là est le problème, on ne connaît malheureusement pas tout le matériel existant.


    Je t’invite à aller voir ce lien qui propose différentes activités et différents matériels pour les enfants dyslexiques, je suis certaine que tu aimeras!
    http://www.dysmoitout.org/pratique/pratique-materiel.html

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