J’ai bien
apprécié la lecture de Pédagogie +
numérique = apprentissages 2.0, car le portrait dressé semble être un
reflet juste de la réalité scolaire. Trop souvent, je trouve que les
publications portant sur le numérique et l’école manquent d’objectivité et
tentent de « vendre du rêve ». En fait, quelques aspects de cet
article ont retenu mon attention.
Tout d’abord,
certaines inégalités seraient présentes dans le monde scolaire. Par exemple,
concernant le fossé culturel, l’auteur mentionne que « plus les familles
sont culturellement défavorisées, plus les usages seront exclusivement
divertissants au détriment d’usages plus éducatifs ». Déjà en stage, il
m’a été possible de le constater. L’élève n’est pas nécessairement outillé dans
le domaine du numérique même s’il est souvent perçu comme étant
« multitâches ». Pour l’enseignant, lui en faire faire
l’apprentissage et la pratique signifie un investissement de temps et d’efforts.
La planification et la gestion de classe sont alors à reconsidérer…
Aussi, « la
plupart des écoles semblent être coupées du numérique ». Un enseignant,
motivé d’intégrer les TIC dans son enseignement doit être appuyé par son milieu
de travail afin de rendre l’expérience possible et viable. Par contre,
l’installation d’un TBI dans une salle de classe n’est pas synonyme de
pédagogie intégrant les TIC. En fait, il demeure que d’autres analyses
devraient être faites afin de cerner et répondre aux besoins des élèves, des
enseignants et des milieux scolaires. Comme le souligne l’auteur, «les outils
de mobilité sont les véritables vecteurs de l’innovation pédagogique par
l’interactivité qu’ils rendent possible, alors qu’ils semblent avoir été
négligés par l’institution, si l’on excepte quelques expérimentations ». En
fait, il y a plusieurs facteurs à considérer et à mettre en place afin que l’impact
des TIC soit positif. Il ne s’agit pas simplement d’une relation positive de cause
à effet.
Bref, je suis
plutôt intéressée par l’idée de la pédagogie active qui place l’élève au centre
de ses apprentissages. Pour la mettre en pratique, il faut plusieurs
« ingrédients », dont les outils numériques, car ils représentent un
support intéressant à exploiter et à intégrer dans nos enseignements. Pour
l’instant, je ne figure pas parmi les enseignantes qui désirent évoluer et
travailler dans une classe « laboratoire ». Toutefois, d’un point de
vue éducatif, je veux utiliser et maîtriser davantage les outils technologiques
pour que mes élèves puissent le faire à leur tour…
Voici un exemple
d’enseignants « techno » dans des classes qui ressemblent de plus en
plus à la classe laboratoire :
Bonsoir Genevieve !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ta réflexion sur l'article, ainsi que le vidéo « la salle de classe d'aujourd'hui ».
Plusieurs faits ont attiré mon attention durant le vidéo. Tout d'abord, il est vrai que l'enseignement avec le TBI est immédiat. Ceci constitue, selon moi, un grand avantage. De plus, il est polyvalent, car il peut intégrer plusieurs médias et productions! Par contre,j'ai une réticence lorsque l'enfant mentionne que l'avantage du TBI est amusant. Est-ce que c'est la seule raison? Selon moi, le TBI sollicite un facteur motivationnel positif. Cependant, ce facteur est-il permanent ou c'est en raison que cet outil est nouveau? Finalement, il est mentionné que la technologie à l'école rejoint le mode de vie des enfants. Ma seule limite est qu'il faut penser aux élèves d'un milieu défavorisé. Que faire des élèves qui n'ont pas accès à la technologie à la maison ?
Voici un autre témoignage d'une enseignante par rapport au TBI de sa classe : http://www.youtube.com/watch?v=9aOzbXpq2TM
Merci pour ton lien! Super intéressant!
Bonne semaine!