jeudi 28 février 2013

Tableau blanc interactif


Le fameux TBI…Pour certains enseignants, de nombreux avantages découlent de son utilisation, que ce soit le pilotage de projets de robotique ou la plus grande participation des élèves réservés. Afin d’en apprendre davantage, je vous invite à visionner cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=RgAhlbMc0dU
Je crois que le TBI nécessite une période d’appropriation et d’adaptation autant pour l’enseignant que pour les élèves. Toutefois, elle peut être relativement longue si on doit compter sur de multiples formations et son exploration durant les temps libres. Trop souvent, le TBI n’est pas exploité à son plein potentiel et il est un projecteur drôlement coûteux. De plus, malgré la planification d’un plan B, la gestion de classe peut devenir facilement chaotique si l’enseignant affronte un problème technique durant une activité nécessitant le TBI.
En fait, comme future enseignante en adaptation scolaire, j’aimerais connaître et maîtriser les possibilités que le TBI offre quant à la différenciation pédagogique. Je ne veux pas seulement importer des SAÉ d’une banque de données. En ce qui concerne le TBI, je ne suis pas encore convaincue du slogan « Au-delà de la techno, la pédago» et je préférerais un portable pour chacun de mes élèves. En fait, les dépenses monétaires devraient être priorisées pour répondre à des besoins plus importants comme les services professionnels (psychoéducateur, orthophoniste, etc) ou le soutien technique en informatique.
Finalement, le réel problème est de croire que les TIC peuvent contrer ou prévenir le décrochage scolaire, car l’impact du TBI sur la réussite n’est pas démontré. L’ancien premier ministre Charest identifiait la réduction significative du taux de décrochage scolaire comme étant le

mercredi 20 février 2013

les aides technologiques pour les EHDAA


Que ce soit un clavier adapté, un logiciel, ou un écran d’ordinateur tactile, il existe présentement une multitude d’aides technologiques pour soutenir un élève dans son apprentissage. Je crois que ces outils sont intéressants et pertinents pour tous les élèves et surtout pour les EHDAA. Avant de fournir une aide technologique à un élève en difficulté, un processus d’identification doit être réalisé afin d’octroyer le moyen le plus utile et adapté à ses besoins. Un des objectifs de cette démarche est d’agir selon un principe d’équité et de respecter les besoins d’un individu qui a de la difficulté à accomplir une tâche. Ainsi, on fournit un moyen à l’élève en difficulté afin de le placer dans une zone proximale de développement et lui proposer un défi réalisable. L’élève peut alors devenir plus autonome et actif dans ses apprentissages. Priverait-on un élève asthmatique de ses inhalateurs ou un élève myope de ses lunettes? La réponse est non. Il ne s’agit pas de favoriser un élève, mais seulement de répondre à ses besoins… De plus, les aides technologiques peuvent avoir des effets bénéfiques sur la motivation scolaire, car l’élève serait moins découragé et plus apte à réaliser une tâche.

Depuis longtemps, la situation d’écriture est la « bête noire » de plusieurs élèves, mais le logiciel Word Q est un outil qui peut rendre cette tâche plus motivante et agréable. Ainsi, il est souvent installé sur l’ordinateur portable des élèves dyslexiques, que ces derniers soient scolarisés en classe régulière ou spéciale. Selon le contexte, il est possible d’ajuster les paramètres et les options afin que les critères d’évaluation soient les mêmes pour chaque élève de la classe. En plus de la prédiction de mots et de la personnalisation des options d’écriture, la synthèse vocale est une fonction très utile du logiciel Word Q. Ainsi, l’élève peut diminuer la surcharge cognitive que représente la relecture de son texte et se concentrer davantage sur l’organisation de ses idées, la rédaction et la correction. Bref, il est moins découragé par la tâche d’écriture à moins que sa vitesse de frappe soit très lente… À ce moment, des ateliers comme « Tap touche » seraient utiles pour remédier à ce problème!

Finalement, il faut distinguer la modification de l’adaptation lorsqu’il est question de différenciation pédagogique, car dans le premier cas, les critères d’évaluation sont modifiés. Avant de se lancer dans ce processus, l’enseignant d’abord se demander: quelle est mon intention pédagogique?

http://ecole.taptouche.com/info/fr/

mercredi 13 février 2013

La P'tite École


« Même si on est loin de tout »…cela n’a pas empêché les parents d’une petite communauté québécoise de mener leur projet La P’tite école. La seule et unique classe de cette école est dirigée par deux enseignantes : une retraitée et une nouvellement diplômée. Elles accueillent sept élèves de 1ère à 4e année qui devaient sinon parcourir 65km pour se rendre à l’école la plus proche. Bien que ce projet soit considéré comme de la scolarisation à la maison, la commission scolaire l’appuie dans ses démarches. Afin de répondre aux besoins de cette classe multi niveaux, les élèves bénéficient d’un IPad et d’ Apple tv pour rendre les présentations plus interactives.

J’ai trouvé ce projet inspirant bien que je me questionne encore sur certains aspects comme l’atteinte des attentes ministérielles. Toutefois, je crois que l’expérience de l’enseignante et la collaboration entre la commission scolaire et la P’tite École permettent d’assurer une formation adéquate. En fait, cette classe partage quelques similitudes avec une classe en adaptation scolaire, que ce soit le faible ratio d’élèves ou la composante multi niveaux. L’enseignante de la P’tite école perçoit le Ipad comme un outil facile d’utilisation, autant pour elle que pour les élèves, qui offre une infinité de possibilités. Elle regrette même de ne pas en avoir bénéficié durant sa longue carrière en enseignement.

Ainsi, la tablette numérique pourrait être un outil intéressant dans les classes en adaptation scolaire, car elle offre certains avantages ergonomiques et permet une plus grande autonomie d’utilisation pour les élèves, en comparaison à un ordinateur. Avant d’implanter un projet comme celui de la P’tite École, il serait pertinent d’outiller les enseignants et de s’assurer de leur habileté à exploiter une tablette numérique de façon optimale afin de ne pas faire la même erreur qu’avec les fameux TBI.

Bref, il est très inspirant de voir tous les efforts fournis par une communauté impliquée afin que leurs enfants puissent bénéficier d’une expérience scolaire positive.
Voici l'article de laPresse et une vidéo présentant la P'tite École:

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201210/27/01-4587791-une-ecole-de-rang-version-20.php

dimanche 3 février 2013

Le modèle TPACK


Offrir des expériences d’apprentissage signifiantes pour les élèves? Bien sûr! Le faire en intégrant des outils technologiques? Pourquoi pas… !
Le clip « Un modèle pour mieux saisir l’intégration des technologies en classe » présente le modèle TPACK et vulgarise ses variables et ses composantes. En fait, la proposition est utile, convaincante et intéressante. Depuis le début de ma formation en enseignement, je me suis surtout familiarisée avec la sphère du contenu disciplinaire et celle de la pédagogie ainsi que leur interaction. Toutefois, je suis présentement au stade de la découverte de la sphère technologique, car mes connaissances et mes habiletés sont limitées. Je me questionne sur la façon dont je vais parvenir à développer une SAE pertinente et utiliser efficacement la technologie. Après avoir suivi le cours de TIC, je crois que je serai davantage outillée et que je pourrai transférer mes nouvelles connaissances dans le contexte de mon 4e stage ou de ma future classe. Pour le moment, j’aurais besoin de pratique guidée et d’exemples concrets d’activités intégrant des technologies, car j’ai de la difficulté à bien assimiler les nouvelles notions et la théorie.
Le modèle TPACK est une proposition intéressante, mais je crois qu’il reste un long chemin à parcourir avant de l’implanter efficacement au modèle de l’école québécoise et ce, à grande échelle. Selon moi, ce n’est pas par manque de volonté, mais plutôt par manque de ressources monétaires et professionnelles (ex : individus formés et disponibles).
Finalement, durant le visionnement du clip, j’ai trouvé intéressante la citation du psychologue Albert Bandura, concernant le concept d’auto-efficacité: « la décision pédagogique prise par l’enseignant est influencée par la croyance en ses capacités ». Pour le moment, je crois en mes capacités et je veux les améliorer afin d’être préparée et motivée à intégrer les TIC dans ma future pratique enseignante. Afin d’y parvenir, j’aurais besoin d’un vaste aperçu, un genre « d’A-B-C pour les nuls », pour me guider dans le « comment je peux intégrer adéquatement les TIC ».
Voici un clip que je vous recommande fortement. Il s’agit d’un chercheur (dyslexique) qui encourage « l’apprentissage par le feedback » et « l’enseignement des maths, sans les mots ». Il partage son point de vue et différents résultats de recherche obtenus. Ce clip est un exemple concret de « T+P+C : une expérience d’apprentissage signifiante pour les élèves en intégrant une utilisation efficace de la technologie ».