mercredi 13 mars 2013

Bilan


Voilà! Je viens de terminer ma première expérience de blogue.

Tout d’abord, j’ai trouvé que le blogue est un outil original pour partager ses réflexions  et il est plus interactif qu’un simple document Word imprimé et remis au professeur. Cela m’a permis d’en comprendre les mécanismes, d’en apprivoiser l’utilisation et de connaître l’opinion de mes collègues sur certains sujets, souvent plus élaborées que celles partagées dans le cadre d’un cours universitaire.

Toutefois, j’ai parfois manqué d’inspiration pour commenter et écrire un billet  hebdomadaire et je trouvais la situation contraignante lors d’une panne d’inspiration. Habituellement, un « blogueur » s’exprime sur les sujets qui l’intéressent, mais j’ai tout de même apprécié les divers articles, vidéos et questions qui devaient susciter nos réflexions. Je ne suis pas une grande adepte ou une experte des TIC, mais j’ai appris plusieurs informations pertinentes et intéressantes en consultant les blogues de mes collègues. Par exemple, j’ai découvert de nouvelles applications éducatives pour le IPAD, des ressources pour les TBI, des sites internet, etc.

 De plus, le fait de partager des références entre collègues implique une recherche sur le sujet… Il est facile de commenter un billet intéressant et pertinent, mais c’est une tâche bien différente d’inviter une collègue à pousser sa réflexion en lui offrant des ressources supplémentaires. Ce temps de recherche est cumulé à celui consacré aux TP, à son blogue personnel et à la préparation des travaux de session… Ainsi, un peu plus de liberté serait apprécié quant à la gestion de la fréquence d’écriture des billets. J’avais parfois l’impression de ne pas avoir assez de temps pour prendre un réel recul.

Je crois que le blogue peut être intéressant à utiliser et à intégrer avec les élèves du secondaire ou de la fin du primaire. La création d’une communauté étudiante ou enseignante intra et inter classe(s) peut permettre des échanges et des projets intéressants. Par exemple, lors de la révision d’un examen, on pourrait y partager un plan d’étude, des ressources, des sites internet pertinents, un babillard de questions afin de s’entraider, etc. Le blogue pourrait être complémentaire à un clavardage. Il permet également de pratiquer les habiletés en français écrit et les habiletés sociales en partageant notre point de vue. Pour la communauté d’enseignants, le blogue serait un réseau d’entraide et permettrait de partager, de répondre à des questionnements ou de voir ce qui se fait dans les autres établissements. Finalement, l’implantation d’un blogue requiert une certaine autonomie de la part de ses utilisateurs et un investissement du temps requis pour le créer, le rendre convivial et le mettre à jour fréquemment.

 Bonne fin de session!

vendredi 8 mars 2013

Apprentissage 2.0


J’ai bien apprécié la lecture de Pédagogie + numérique = apprentissages 2.0, car le portrait dressé semble être un reflet juste de la réalité scolaire. Trop souvent, je trouve que les publications portant sur le numérique et l’école manquent d’objectivité et tentent de « vendre du rêve ». En fait, quelques aspects de cet article ont retenu mon attention.

Tout d’abord, certaines inégalités seraient présentes dans le monde scolaire. Par exemple, concernant le fossé culturel, l’auteur mentionne que « plus les familles sont culturellement défavorisées, plus les usages seront exclusivement divertissants au détriment d’usages plus éducatifs ». Déjà en stage, il m’a été possible de le constater. L’élève n’est pas nécessairement outillé dans le domaine du numérique même s’il est souvent perçu comme étant « multitâches ». Pour l’enseignant, lui en faire faire l’apprentissage et la pratique signifie un investissement de temps et d’efforts. La planification et la gestion de classe sont alors à reconsidérer…

Aussi, « la plupart des écoles semblent être coupées du numérique ». Un enseignant, motivé d’intégrer les TIC dans son enseignement doit être appuyé par son milieu de travail afin de rendre l’expérience possible et viable. Par contre, l’installation d’un TBI dans une salle de classe n’est pas synonyme de pédagogie intégrant les TIC. En fait, il demeure que d’autres analyses devraient être faites afin de cerner et répondre aux besoins des élèves, des enseignants et des milieux scolaires. Comme le souligne l’auteur, «les outils de mobilité sont les véritables vecteurs de l’innovation pédagogique par l’interactivité qu’ils rendent possible, alors qu’ils semblent avoir été négligés par l’institution, si l’on excepte quelques expérimentations ». En fait, il y a plusieurs facteurs à considérer et à mettre en place afin que l’impact des TIC soit positif. Il ne s’agit pas simplement d’une relation positive de cause à effet.

Bref, je suis plutôt intéressée par l’idée de la pédagogie active qui place l’élève au centre de ses apprentissages. Pour la mettre en pratique, il faut plusieurs « ingrédients », dont les outils numériques, car ils représentent un support intéressant à exploiter et à intégrer dans nos enseignements. Pour l’instant, je ne figure pas parmi les enseignantes qui désirent évoluer et travailler dans une classe « laboratoire ». Toutefois, d’un point de vue éducatif, je veux utiliser et maîtriser davantage les outils technologiques pour que mes élèves puissent le faire à leur tour…

Voici un exemple d’enseignants « techno » dans des classes qui ressemblent de plus en plus à la classe laboratoire :